lundi 1 février 2010

Marni



Griffe italienne fétiche des Japonaises, distillant un chic juvénile divinement maîtrisé et délicatement poétique (sans toutefois sombrer dans la mièvrerie), Marni souffle depuis sa création en 1994 un vent frais sur le prêt-à-porter haut de gamme.


On ne peut parler de Marni sans évoquer le parcours de la famille Castiglioni. En 1970, Primo Castiglioni fonde une maison de fourrure dans la région de Milan. Le marché est alors porteur et l'entreprise familiale prospère rapidement, ils deviennent alors une référence dans leur domaine. Primo inculque à ses enfants son savoir-faire, et les éduque de manière à ce qu'ils puissent reprendre l'affaire le temps venu. C'est ainsi que l'un de ses fils, Gianni, se retrouve à la tête de Ciwi Furs, l'une des sociétés de fourrure les plus prospères des années 80.

Cependant, l'horizon s'obscurcit pour les Castiglioni lorsqu'au début des années 90, PETA et les autres associations de protection des animaux se mettent en guerre contre le port de la fourrure. Cette dernière est alors diabolisée, provoquant la chute des ventes. Sentant que pour survivre il fallait modifier entièrement l'image de la fourrure auprès des clientes, la femme de Gianni, Consuela, se décide de dessiner une mini collection pour Ciwi Furs.

Celle-ci réussit à désacraliser la fourrure en la traitant comme un tissu et en lui apposant une vision iconoclaste. Le groupe est emballé, et trois années plus tard Marni voit le jour. On retrouve à la direction les enfants de Primo, Marina et Gianni (dont les prénoms tronqués inspireront le nom de la nouvelle griffe) ainsi que leur frère Sandro, tandis que Consuella s'occupe de la direction artistique.

Dès le début, la couleur s'impose comme la marque de fabrique du style Marni, qui ose les superpositions inédites, insolites et désirables. Consuela parvient également à intégrer à ses collections l'héritage "fourrure" des Castiglioni, sans pour autant alourdir son style. Sous ses doigts, les différentes peaux deviennent ainsi matière à création. Elle y mêle des textures nobles (la soie, les broderies artisanales, les cachemires et les mousselines) qui enrichissent son discours néo-romantique d'une patine luxe, tout en restant toujours dans la fraîcheur.

Le point fort de la créatrice réside dans son talent de coloriste, plus proche de l'artiste peintre que de la styliste de mode. Consuela parvient en effet à transformer, par différents jeux de matières, des harmonies picturales à priori incongrues en véritables odes à la féminité.

En 2000, la première boutique Marni ouvre à Londres. Le style de la griffe, entre balade fleur bleue et élégance à l'italienne, trouve rapidement son public. Consuela Castiglioni, qui n'hésite pas à révéler que ses créations ne sont autres que la réalisation de vêtements qu'elle désirerait porter, est parvenue - en faisant fi des tendances - à imposer le style subtil et délicat de Marni auprès des férues de mode.
Le succès tranquille de la griffe donne alors envie à la dream team Castiglioni de se diversifie. C'est ainsi que rapidement, une ligne homme puis une ligne enfant viennent enrichir le patrimoine Marni. Les mêmes codes, à la fois poétiques, contemporains et fantaisistes, ayant fait les beaux jours des collections femme y sont apposés, afin de réitérer l'équation gagnante. Ce qui ne manque pas d'arriver.

Le succès tranquille de la griffe donne alors envie à la dream team Castiglioni de se diversifie. C'est ainsi que rapidement, une ligne homme puis une ligne enfant viennent enrichir le patrimoine Marni. Les mêmes codes, à la fois poétiques, contemporains et fantaisistes, ayant fait les beaux jours des collections femme y sont apposés, afin de réitérer l'équation gagnante. Ce qui ne manque pas d'arriver

Au fil des saisons, les silhouettes citadines bohémiennes chics de Consuela Castiglioni parviennent à se renouveler avec toujours autant de fraîcheur, et sans jamais lasser. D'ailleurs, Reese Witherspoon, Kirsten Dunst, Amber Valletta et Lou Doillon ne s'y sont pas trompées, et ont fait de Marni l'une de leurs marques fétiches.

Martin Margiela

Il entre à l'âge de 17 ans à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, où sont aussi passés, entre autres, en même temps que lui, Walter Van Beirendonck, Ann Demeulemeester et Dries van Noten.
Plus tard, en 1984, il travaille avec Jean-Paul Gaultier jusqu'au lancement de sa propre marque en 1988.

Martin Margiela est l'un des designers les plus secrets du monde de la mode. Il ne se laisse jamais photographier et ne donne aucune interview directement. Il répond aux questions posées par fax. Il ne s'exprime jamais en son nom propre mais toujours au nom du collectif que constitue son entreprise.
Considéré comme l'un des créateurs les plus atypiques et les plus avant-gardistes de sa génération, il fonde en 1988, avec Jenny Meirens, sa propre marque la Maison Martin Margiela. Il est reconnu très vite par les rédactrices de mode, Melka Treanton du magazine Elle entre autres. En 1989, il est laureat de l'ANDAM.

Sa mode entre au musée dès 1991. Le palais Galliera (Paris) présente alors son univers avec ceux de ses aînés Jean-Paul Gaultier, Jean-Charles de Castelbajac et de l'espagnole Sybilla. En 1997, un musée de Rotterdam, le musée Boijmanns Van Beuningen, lui offre l'opportunité de réaliser une exposition par lui-même. Il y présente une rétrospective de ses vêtements les plus caractéristiques après les avoir soumis à un bain de diverses bactéries, et en les exposant à l'extérieur dans les jardins du musée. Leur aspect de ce fait était différent chaque jour pour tous les visiteurs. Des effluves de patchouli faisait de cette exposition une expérience multisensorielle. En 2008, c'est au tour du musée d' Anvers de célébrer à travers une retrospective plus classique les 20 ans de création de la Maison Martin Margiela.

Les blancs, les noirs, et toutes sortes de couleurs en demi-teintes improbables comme issues d'un vieillissement, ou vraisemblablement pures, sont la palette qu'il travaille et renouvelle à chaque saison.
Il crée aussi depuis le début des pièces uniques totalement artisanale, avec des objets ou des vêtements récupérés : une robe de soirée avec deux robes anciennes, un manteau de guirlandes de noël, un boléro avec des chapeaux..
Le vêtement tel que le conçoit Martin Margiela est toujours une recomposition. Il exhibe sa construction, ou l'histoire de celle-ci. Il peut n'être que la toile d'un vêtement en gestation, apparemment inachevé, volontairement inachevé. Il peut aussi jouer des échelles comme l'a fait la collection des vêtements de poupée agrandis. Chaque saison des "réplicas" sont proposés, ce sont des vêtements chinés dans le monde entier, explicitement et intégralement reproduits à identique, et vendus comme tels.

Pendant 8 saisons, jusqu'en 2004, Martin Margiela fut le styliste de la maison Hermès. Sous sa direction le prêt-à-porter a connu une croissance remarquable, de plus de 20 % certaines années. Composant les codes Hermès avec les siens, il proposa des vêtements intemporels dans les matières les plus nobles pour une femme libre, sans âge, dont Jane Birkin est l'une d'elle. Cette collaboration, surprenante de premier abord, reposait, expliqua Jean-Louis Dumas, alors PDG de la maison Hermès, sur une passion commune pour l'excellence du travail artisanal.
L'influence du travail de Martin Margiela est incontestable. Il jouit de la reconnaissance de ses pairs, qui, à l'instar d'un Alexander McQueen n'hésitent pas à mentionner l'admiration qu'ils portent à son travail.

Ses défilés ont souvent été hors normes et se voulaient loin du carcan conformiste et commercial des autres créateurs. Il privilégiait entre autres les lieux atypiques tels qu'un terrain vague de Paris, une station de métro (1992), ou en éclatant le lieu du défilé en plusieurs lieux. Plusieurs fois, il n'a pas défilé, se contentant de montrer un film. Il refusait aussi le star système du mannequinat, caractéristique des années 1990. Chez lui les mannequins défilaient quasi anonymes avec un voile ou autre chose cachant leur visage afin que l'attention se concentre sur les vêtements. Une seule fois il déroge à cette règle non écrite en embauchant pour les photos de la collection automne-hiver 1999, l'un des mannequins alors les plus demandés, Stella Tennant, mais elle était enceinte.

Lors de son premier défilé, il fit marcher ses mannequins dans de la peinture rouge pour laisser des traces tout au long du podium.
Jusqu'à son rachat en 2003 par le patron de Diesel, la Maison Martin Margiela fut longtemps une petite entreprise totalement indépendante des grands groupes financiers qui dominent l'univers de la mode. Le départ de Jenny Meirens, l'autre fondatrice de la Maison Margiela, la multiplication des lignes, commencée avec l'émergence d'une ligne masculine, ont pu provoquer une crise de croissance, et poussé le créateur à ce renoncement. Entre 1997 et 2003, l'entreprise est passée de 7 salariés en 1997 à plusieurs dizaines, a changé de lieu, et a multiplié les ouvertures de boutiques en nom propre dans toutes les grandes capitales. En entrant dans le groupe Diesel, la Maison Martin Margiela se donnait une stabilité, des possibilités financières nouvelles et se donnait (ou se faisait imposer ?) de nouveaux fabricants italiens pour son prêt-à-porter.

Elle a cessé en tous cas sa collaboration avec son fournisseur initial, Miss Deanna. Elle a trouvé aussi un nouveau siège de 3 000 m² installé dans une ancienne école du 11e arrondissement. La marque italienne, elle, a gagné en crédibilité créative. En décembre 2009, avec le départ officiel du créateur, préparé semble-t-il depuis plus d'une saison, une autre page de cette aventure entre artisanat et industrie est tournée. Bon vent monsieur Margiela.

vendredi 8 janvier 2010

Hussein Chalayan



La même année, il remporte le concours organisé par Absolut Vodka et gagne une place pour la Fashion Week de Londres.
Ce nouveau créateur a une vision de la mode assez particulière. Il s'intéresse avant tout au fonctionnement du corps dans le monde :
"Quels sont les impacts de l'environnement, et son contexte socioculturel ?"
"Comment se comporte l'environnement en tant que volume ?"...

Autant de questions qui inspirent le travail d'Hussein Chalayan.
Entre couture, architecture et design. C'est ainsi que l'on peut définir la mode conceptuelle d'Hussein Chalayan.
Ses défilés sont des happening culturels...

Le couturier est fan de philosophie et d'anthropologie. Il le montre dans des collections comme "Afterwords" en 2000 ( regard sur les déplacements des populations du Kosovo).



Il est un artiste conscient de la place de l'homme dans le monde à l'échelle de ses collections où il aime s'interroger sur l'environnement ou le futurisme. Comme dans sa collection "Airborne" en 2007 avec une robe en organza sertie de 1500 LED.
Les créations de la maison sont récompensées deux ans de suite, en 1999 et 2000, par le prix de " British Designer of the Year ".

En octobre 2001, Paris découvre enfin cette nouvelle griffe innovatrice lors d'une présentation de collection.
La marque remporte le même succès qu'outre-manche.
En 2008, la marque se fait plaisir et acquiert un espace au Dover Street Market de Londres. Le lieu, dessiné par le British Design Team Block Architecture nous plonge dans l'univers d'un jardin.

Sa dernière collaboration avec Puma dont il est le directeur de création depuis 2008, fait connaître sa griffe à l'international.

1995 : Création de la maison de couture Hussein Chalayan .
1999: Prix du " British Designer of the Year ".
2000: Défilé Afterwords. Les meubles se transforment en vêtements.
" British Designer of the Year " pour la deuxième fois.

2001 : Première présentation d'une collection à Paris.
2006 : Titre Honorifique de membre de l'Ordre de l'Empire Britannique donné par la Reine d'Angleterre.

2008 : Une émission sur le travail d'Hussein Chalayan est diffusée sur Arte.
Ouverture d'une boutique à Dover Street Market à Londres.
2009 : Exposition au Design Museum de Londres pour les 15 ans de Hussein Chalayan.

Michel Klein



MICHEL KLEIN est un créateur français né en 1958.

Très tôt, MICHEL KLEIN s'intéresse à la mode en tant que création, dans ce qu'elle a de plus artistique. Il est devenu styliste comme il aurait pu devenir designer de meubles ou costumier de théâtre. Ce que MICHEL KLEIN aime, c'est créer, et n'avoir pour seul but que celui qu'il s'est fixé lui-même.

A 17 ans, il entre chez Yves Saint Laurent.

En 1981, il lance sa propre marque de prêt-à-porter de luxe.

La première boutique ouvre à Paris cette année-là.

Suivent les lignes MICHEL KLEIN et MK.

En 1993, il prend la direction artistique de la ligne Haute-Couture de la maison GUY LAROCHE.

En 1995, il décide qu'il faut abandonner la haute-couture chez GUY LAROCHE pour se concentrer sur du prêt-à-porter de luxe.

"Pour moi, l’élégance, c’est un vêtement qui renforce la personnalité de celui qui le porte ; la mode doit se mettre au service de la personne et non l’inverse."

Parallèlement, les boutiques MICHEL KLEIN fleurissent partout dans le monde

En 2004, il lance CHER MICHEL KLEIN parfums.

Enfin, MICHEL KLEIN lance SWEET MICHEL KLEIN, une ligne plus jeune, plus abordable, en complément de son prêt-à-porter de luxe.

Pour l'été 2009, MICHEL KLEIN crée une collection pour La Redoute. Il avait déjà crée un costume chinois pour le catalogue en hiver 1993.

Isabel Marant



Isabel Marant, née le 12 avril 1967 à Boulogne-Billancourt, est une créatrice de mode.

Isabel Marant est née d’un père français et d’une mère allemande, d’abord mannequin puis directrice de l’agence Elite. À quinze ans, elle commence à fabriquer ses premiers vêtements.

Entre 1985 et 1987, elle suit des cours au Studio Berçot . L’année suivante, elle travaille avec Michel Klein et créée, avec Bridget Yorke des collections pour la marque Yorke et Cole.

En 1989, elle réalise des modèles pour Claude Montana ou Michel Perry et une ligne de bijoux et d’accessoires à son nom.
En 1994, sa première marque, Twen, est baptisé de son nom Isabel Marant, et ses premières collections sont exposées lors d’un défilé l'année suivante.

Trois ans plus tard, elle s’installe dans un vaste atelier à Paris et reçoit l’« Award de la mode » de la meilleure créatrice de l’année.
En février 1998, elle ouvre sa première boutique rue de Charonne, à Paris, suivie d’une seconde au cœur de Saint-Germain.

Elle reçoit le Trophée «Whirpool» : Femme en or de l’année dans le domaine de la Mode. L’année suivante elle crée une ligne « Étoile », une ligne lingerie «beautiful People» pour DIM et, en 2004, une ligne pour les enfants.

NAF NAF a été condamné le 16 07 2008 à lui payer la somme de de 75 000€ pour copie d'une de ses robe chasuble noire à manches ballon fabriquées par Paris Paris et commercialisées par Naf Naf dans le cadre de la collection hiver 2006/2007 et qui constituaient bien une imitation de la robe présentée par Isabel Marant lors d'un défilé en février 2006.

Elle est mariée au créateur Jérôme Dreyfuss , avec qui elle a eu un fils .

Issey Miyake



En 1973, Issey Miyake est l'un des premiers créateurs japonais à présenter ses collections sur les podiums européens, presque dix ans avant Yohji Yamamoto et Comme des Garçons...

Né en 1938 à Hiroshima, Issey Miyake fait des études de graphisme à la Tama Art University, puis s'installe à Paris en 1964 où il travaille pour Guy Laroche et Hubert de Givenchy. Avant de revenir à Tokyo pour créer sa propre entreprise, Miyake Design Studio, il fait un détour par New York et travaille pour Geoffrey Beene.

Chacune de ses expériences a influencé son travail en tant que créateur de mode : Beene par ses formes subtiles, Laroche et Givenchy par leur sens typiquement parisien de la coupe et de la structure.

Pourtant, les collections de Miyake proposent quelque chose d'entièrement nouveau. Il est le premier à marier le style japonais à celui de l'Occident : outre son intérêt pour les textures et la teinture des tissus japonais traditionnels (tels que les blouses de fermiers), il reprend également à son compte certaines notions de l'habillement japonais, notamment la taille universelle.

Ces idées cadrent bien avec son désir de créer une mode pratique et démocratique, une universalité qui s'exprimera par la suite à travers son choix de mannequins: dans un défilé de 1976, il fait uniquement appel à des filles noires, puis à des octogénaires pour une autre présentation.

Les créations d'Issey Miyake sont immédiatement applaudies bien au-delà des cercles de la mode et, en 1986, il entame une collaboration avec le photographe Irving Penn, dont le travail impressionnant traduit parfaitement les idées de Miyake.

Outre sa griffe éponyme (conçue par Naoki Takizawa depuis 1999), Issey Miyake produit également une ligne de vêtements entièrement plissés, Pleats Please, ainsi qu'une collection (conçue avec son assistant Dai Fujiwara) à laquelle il consacre tout son temps, A-POC (A Pièce Of Cloth).

Dans cette nouvelle technique originale de construction des vêtements, le fil est inséré dans une machine à tricoter qui débite un tube de tissu en 3D doté de lignes de démarcation qui, une fois coupées, permettent de créer une garde-robe complète, des vêtements les plus amples aux simples paires de chaussettes.

La première présentation d'A-POC a lieu en octobre 1998 sur les podiums parisiens, qui voient défiler 23 mannequins reliés par une même pièce de tissu. Le secret de cette technique est étroitement gardé au studio de création Miyake.

Dernièrement, Issey Miyake et son compatriote Tadao Ando, le célèbre architecte, se sont associés pour offrir à Tokyo un lieu exclusivement consacré au design qui manquait à la mégalopole du monde, berceau de toutes les excentricités stylistiques.

Jérôme Dreyfuss



Avec les filles ses sacs ont un succès fou et Jérôme Dreyfuss sait rester à leur écoute. Ce qui lui a donné l’envie de créer une ligne capsule de vestes en cuir et reptile fidèles aux détails et codes qui ont fait de ses sacs des accessoires adorables.
Plus qu’attendues par sa clientèle, elles seront disponibles dans les boutiques exclusives Jérôme Dreyfuss à l’aube de 2010.

C’est très jeune que Jérôme Dreyfuss se fait remarquer dans la mode : en 1998, lorsqu’il révèle sa première collection de Couture à Porter, il n’a que 23 ans. L’audace, l’élégance décalée et l’humour qui le caractérisent sont d’entrée au rendez-vous et vont faire de lui “l’enfant terrible de la mode française”, tel qu’encensé par la presse.


Jusqu’en 2002, l’imagination de Jérôme Dreyfuss ne cesse de foisonner au service du vêtement et ses créations rencontrent le succès au-delà de l’Hexagone : le King of Pop, Michael Jackson, fait appel à lui pour assurer le stylisme de la promo mondiale de son album. Il ne sera pas seul, parmi de grands noms de l’entertainment, à solliciter la fougue créatrice de Jérôme.

En 2002, après 4 ans d’effervescence, Jérôme Dreyfuss souhaite s’engager dans une nouvelle relation créative, cette fois-ci avec les accessoires !
Il donne vie à une ligne de sacs baptisée Roots de luxe et impose, au fil des saisons, le sac mou, en peaux de reptiles ou cuirs souples, caractérisé par de généreux volumes et des détails exclusifs autant qu’astucieux. De nouveaux incontournables façonnés par des artisans privilégiés pour la qualité de leur savoir faire.

Jérôme et le succès font à nouveau route commune, le créateur démontrant une nouvelle fois la connivence passionnée qu’il entretient avec les femmes. Ses sacs deviennent de véritables compagnons de vie, fidèles, qu’il humanise en les baptisant de sympathiques et intemporels prénoms d’hommes.

La vision ingénieuse du créateur donne vie à des accessoires aussi beaux que pratiques. La subtilité des couleurs et l’extrême douceur des matières les imposent tels des partenaires nécessaires à la femme moderne et urbaine. Il devient impensable de se séparer de son Robert ; et comment ne pas craquer pour Billy ? Quant à Momo, il nous rend toutes folles…

En 2006, Jérôme Dreyfuss se différencie une nouvelle fois avec le label Agricouture, le symbole affirmé de sa prise de position en faveur d’une création respectueuse de l’environnement : de l’élevage des bêtes jusqu’à la finition de ses sacs, Jérôme Dreyfuss s’engage pour une nature préservée et des conditions de confection saines.

Ses collections sont commercialisées dans plus de 200 points de vente prestigieux, en France comme dans de nombreuses places internationales majeures : Barneys, Fred Segal aux États-Unis, Lane Crawford à Hong Kong, Via Bus Stop à Tokyo, sans oublier les Printemps et Bon Marché à Paris…

En mars 2008, c’est l’événement à Paris : Jérôme Dreyfuss ouvre sa première boutique exclusive au cœur de Saint-Germain-des-Prés, quartier aux multiples inspirations, imprégné des esthétiques architecturales de Jean Prouvé et Charlotte Périan, du design d’Isamu Noguchi, où la galerie Laffanour régale les regards…
Au 1 rue Jacob, l’enseigne du créateur rencontre un succès immédiat.

S’impose rapidement l’inauguration d’un nouveau point de vente, toujours parisien, à deux claquements de talons du premier, 11 rue de l’Echaudé. Il propose notamment une ligne JD de luxe, comprenant plus de pièces en reptiles et offrant le privilège de commander des sacs en crocodile.

Septembre 2009, Billy, Twee, Lucien, Franky et les autres s’envolent pour Taiwan où ils fêtent l’ouverture d’une boutique à Taipei. Début 2010, ils s’installent aux Etats-Unis, pour rejoindre New-York et posent leur valises au 469-475 Boome Street.



Elevé dans un village près d'Anvers, Kris Van Assche décide de devenir styliste à l'âge de 12 ans. Influencé par l'exigence esthétique de sa grand-mère couturière et par les innovations d'Ann Demeulemeester ou de Jean-Paul Gaultier, il suit de 1994 à 1998 la formation de la prestigieuse Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers.

Son défilé de fin d'études est très remarqué, et l'un des jurés lui conseille de tenter sa chance chez Yves Saint-Laurent. Le jeune diplômé s'exécute. Hedi Slimane est frappé par l'habileté de ce jeune stagiaire et l'embauche comme styliste.


Lorsque Slimane part chez Christian Dior en 2001, Van Assche le suit en tant que premier assistant. En 2004, ce dernier quitte Dior pour lancer sa propre maison. Il s'illustre alors par son sens de la coupe, et insuffle de la modernité aux classiques.

Il invente le costume quatre pièces, propose des pantalons de costume très larges ou très étroits, des vestes étriquées, le tout rehaussé d'un soin tout particulier apporté aux accessoires masculins (boutons de chemise, écharpes, voire collier !).

Son succès est tel qu'on lui propose la direction artistique de Dior Homme. Il succède ainsi à son mentor, Hedi Slimane, parti se concentrer sur ses projets personnels. Depuis 2006, il est représenté par la galerie Analix Forever de Genève, avec laquelle il expose régulièrement autour du thème de la beauté masculine.

En 2009, il est nommé président de la vingt-quatrième édition du festival d'Hyères. Prônant un retour à l'élégance et au goût des belles matières, Kris van Assche manie avec dextérité l'art du détail et des finitions du vêtement.

Luella Bartley



Luella Bartley Dayrell MBE est une créatrice de mode anglais, éditrice d'un magazine et journaliste.

Une journaliste ponctuels et rédactrice en chef de mode du Vogue anglais et le Canada journal Evening Standard, Luella Bartley à assisté au Central Saint Martins College of Art and Design et a lancé son label de mode éponyme "Luella" en 1999 avec une collection intitulée «Papa, je veux un poney" à un ami (Steve Mackay - bassiste du groupe) appartement Pâte.

Bartley est un ancien colocataire d'artistes Justine Frischmann et Mathangi Arulpragasam (MIA).Un an après sa première vitrine, elle a reçu la Grande-Bretagne Young Designer of the Year d'attribution. Ses créations attirent souvent l'influence de la scène musicale britannique et ont été acclamés pour ses excentriques, punk inspiré, souvent de style très anglais. LFW ses débuts en Février 2000 a été le spectacle "Papa, qui étaient les Clash?"

En 2002, «La« valise Gisèle elle a conçu à partir de la meilleure vente "Luella pour Mulberry" édition fut un succès immédiat et relancé la marque en difficulté Mulberry. Ceci, à son tour conduit à Club21, le Singapour groupe basé sur la vente au détail, en investissant dans un accord de licence mondial pour Luella Bartley prêt-à-porter et accessoires.
En Janvier 2006, Bartley a été choisi pour le lancement de Target Go ligne international.

Elle a présenté son travail à plusieurs reprises pendant la London Fashion Weeks. Elle retourna à Londres pour le printemps / été 2007, après six ans et demi, basé à New York et ancien semaines de la mode de Milan. Pendant la même semaine, elle a ouvert son premier magasin, dans Brook Street à Londres.
En 2008, elle lance une collection en édition limitée bag "Amis de Luella" à Hong Kong ...

Plus tard cette année, le British Fashion Council nommé designer Luella 'de l'année », ayant été nommé précédemment pour deux années consécutives. Dans le prolongement de cette distinction prestigieuse, Luella eu le privilège d'atteindre une plus large reconnaissance et d'être couronnée «Designer international de l'année» par Elle Suède en Janvier 2009.

Porteurs de ses dessins ont inclus Kate Nash, Kelly Osbourne, Lily Allen, Amy Winehouse, Gwyneth Paltrow, Sienna Miller, Mischa Barton, Chloe Sevigny, Keira Knightley, Foxy Brown, Christina Aguilera, Reese Witherspoon, Cate Blanchett, Kate Bosworth, Alexa Chung , Pixie Geldof, Zooey Deschanel, et SAR la Princesse Béatrice et SAR la Princesse Eugénie.

Bartley a été annoncé à la conception du décor Liberty de Noël. Malgré cela, le Novembre 10 2009, il a été signalé que Luella avait cessé toute activité. Bartley vit actuellement en Cornouailles avec son partenaire, photographe de mode David Sims et leurs enfants Kip, Stevie et Ned.

Elle a été nommée Membre de l'Ordre de l'Empire britannique (MBE) de distinctions honorifiques du Nouvel An 2010.

Manolo Blahnik



Manolo Blahnik ,(né le 28 Novembre 1942 Santa Cruz de La Palma, Îles Canaries, est un espagnol né le créateur de mode britannique et fondateur de l'auto-proclamé, de haute marque de chaussures fin.

Né d'un père tchèque et d'une mère espagnole et née et a grandi dans les îles Canaries (Espagne), Blahnik est diplômé de l'Université de Genève en 1965 et a étudié l'art à Paris. Il a déménagé à Londres en 1968 pour travailler à la boutique de mode «Zapata» et d'écrire pour Vogue Italia.

Après avoir montré son portefeuille de modes et modèles mis à Diana Vreeland, elle lui a dit qu'il devrait concevoir des chaussures seulement. En 1972, Ossie Clark l'a invité à créer des chaussures pour son spectacle de la piste. Avec un prêt de £ 2,000, Blahnik Zapata acheté à son propriétaire et ouvert sa propre boutique.

Flagship store Manolo Blahnik demeure à ce jour à Old Church Street, Chelsea, Londres.

Blahnik boutiques sont situées à Londres, New York, Las Vegas, Dublin, Athènes, Madrid, Istanbul, Dubaï, Koweït, Hong Kong, Séoul et Singapour. Bloomingdales (pour lequel il a créé sa collection d'art américain d'abord), Nordstrom, Neiman Marcus, Barneys , Bergdorf Goodman et Saks Fifth Avenue porter sa ligne dans les États-Unis et a récemment ouvert dans Dubai Mall.

Blahnik a reçu le titre honorifique de Commandeur de l'Empire britannique en 2007 pour son service à l'industrie de la mode britannique.