
Ungaro commence par apprendre le métier de tailleur avec son père, à Aix. Issu d'une famille d'immigrés italiens très modeste, il décide alors de rejoindre Paris puis Barcelone chez Balenciaga.
Formé par Balenciaga, il crée sa griffe en 1965. Sa marque de fabrique : des mélanges d'imprimés, des nuances vives, un art du drapé. Le magasin principal d'Emanuel Ungaro est situé sur le début de l'avenue Montaigne, à Paris, entre Prada et Plein Sud.
En 1996 il est racheté par le groupe italien Ferragamo pour mieux se développer. Mais, n'étant plus maître de sa propre maison, il préfère arrêter. Il quitte le monde de la mode parisienne le 26 mai 2004 après plus de 35 années de collections.
Fils d’un tailleur italien installé à Aix-en-Provence, Emanuel Ungaro joue, enfant, avec la machine à coudre de papa et façonne ses premières robes pour sa sœur, invitées dans des bals italiens. Il s’installe à Paris à l’âge de 22 ans et se forme auprès de Balenciaga. Puis il crée sa propre griffe et présente sa première collection, en 1965, avenue Mac Mahon. Elle affiche un tel succès qu’il déménage ses ateliers avenue Montaigne. Aujourd’hui, sa maison de couture y occupe toujours un immeuble de trois étages. Le couturier affiche très vite un goût tout particulier pour les couleurs vives et exubérantes, les lignes fluides, les motifs imprimés joyeux et les drapés soignés. La femme qui porte ses créations est féminine, et sensuelle. Nombre de personnalités sont séduites par son travail et arborent ses robes de cérémonie en cérémonie. Ainsi les comédiennes Lucy Liu, Angelina Jolie, Uma Thurman ou encore Penelope Cruz.

En 1996, la marque Ungaro est rachetée par Salvatore Ferragamo. Les lignes se multiplient : sur mesure, prêt-à-porter, accessoires, maillots. Aujourd’hui, outre les lignes couture et Paris, Ungaro propose les lignes Fuschia ou Fever, ainsi que des collections hommes. En 2004, le maître souhaite se retirer sur la pointe des pieds, ne voulant pas dépendre d’impératifs commerciaux. Quelque temps après le départ d’Yves Saint-Laurent, le sien est un nouveau cataclysme dans la haute couture. En février 2006, Peter Dundas, fils d’un père norvégien et d’une mère américaine devient directeur artistique d’Ungaro, après avoir assisté Jean-Paul Gaultier ou encore Christian Lacroix. Il conserve les valeurs fortes et emblêmes de la marque et y met sa touche personnelle, les rajeunit.

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